Non aux Gaz et pétroles de Schistes
Vermilion, une société spécialisée dans la fracturation hydraulique de petite envergure, dit (dans une réunion à Vert-le-Grand en octobre 2012), ne s’intéresser dans notre région qu’aux hydrocarbures conventionnels. Quel crédit accorder à cette affirmation ? Elle a également annoncé qu’elle projetait de réaliser des forages sur le site de l’ex-base aérienne… de Brétigny.
Dans le contexte mondial actuel, on peut penser que le rachat des droits miniers par Vermilion a d’autres visées, qui vont plus loin que l’interdiction actuelle, édictée par la loi française, d’explorer ou d’exploiter les hydrocarbures de schistes. Soyons vigilants.
On entend depuis peu : « mais si on trouvait des techniques non polluantes, seriez-vous toujours contre l’exploitation des gaz de schistes ? « . Le fait est que l’utilisation des hydrocarbures, quels qu’ils soient, génère toujours des gaz à effet de serre, c’est une pollution, au moins dans ce sens. Croit-on vraiment à une technologie qui ne pollue pas ni n’utilise de grandes quantités d’eau douce ?
Quand Mittal se désengage (7/12/12) des projets de captage et enfouissement de CO2, malgré des millions sur la table posés par l’Europe, on se dit qu’on est bien plus prompt à utiliser les hydrocarbures par toutes les méthodes et jusqu’à la dernière goutte qu’à mettre en œuvre des stratégies pour éliminer le CO2.