Les déplacements, fer de lance de la transition

L’ADEMUB poursuit sa campagne sur la transition énergétique en la consacrant, en 2014, au secteur déplacements et transports. Pourquoi ce choix ? Parce que les transports sont, en France comme dans le Val d’Orge, le premier émetteur de gaz à effet de serre (GES) et qu’ils posent un grave problème de pollution de l’air. Et aussi parce que les actions à entreprendre sont urgentes, nombreuses et à la portée de tous.

Les innovations technologiques apportées aux voitures et aux carburants n’ont pas permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre parce que, parallèlement, la distance quotidienne parcourue par personne a tendance à augmenter (elle est passée de 17 à 25 km par jour en 25 ans). De plus, nous sommes de plus en plus nombreux. Au total, les émissions de CO2 liées au transport s’accroissent. L’urgence consiste donc à réduire au plus vite et de manière importante la part des véhicules automobiles dans l’ensemble des déplacements, notamment dans nos villes où ils créent de nombreuses nuisances (pollution, encombrement) au détriment des autres modes de déplacement que sont les transports collectifs et, surtout, les modes dits actifs ou circulations douces (piétons, cyclistes, rollers…).

Et c’est bien dans notre vie quotidienne que doivent se porter nos efforts, puisque 70 % du CO2 que nous émettons pour nous déplacer, nous les émettons dans nos déplacements locaux, donc de courte ou moyenne distance.. Et 96% de ces émissions locales sont celles de nos voitures.

Défendre les circulations douces et les transports collectifs, ne relève donc pas du « folklore écolo » : la place prise par l’automobile en France n’est ni raisonnable ni rationnelle.

2014, année de la « vélorution » Certes, il existe divers moyens de réduire la part de l’automobile, comme le co-voiturage ou l’autopartage, dont nous nous sommes déjà fait l’écho (cf article ADEMUB iNFOS n°47). De même des efforts importants doivent être consacrés à améliorer la desserte de nos villes du Val d’Orge et les liaisons avec les villes environnantes par des transports collectifs propres. Mais, pour nous, l’essentiel, qui relève du quotidien et sur lequel nous avons facilement prise, doit porter sur la marche (courtes distances) et le vélo (moyennes distances).

C’est pourquoi nous avons consacré notre campagne 2014 au thème de la VELORUTION, car c’est en effet une véritable révolution qu’il faut entreprendre dans nos modes de déplacement.

La première étape de cette campagne peut commencer dès à présent. Dans un premier temps, il s’agit de collecter des données sur les temps de déplacement dans Brétigny, avec divers modes de déplacement (à pied, à vélo, en voiture, en bus). Vous pouvez participer vous-mêmes à cette opération de collecte de données sur un ou plusieurs itinéraires au choix, en précisant bien le mode de déplacement utilisé, les points de départ et d’arrivée et, bien entendu, le temps mis à parcourir cet itinéraire.

Exemple : « place Garcia Llorca => piscine , à pied, …minutes. »

On attend les données ! Vous pouvez les envoyer à l’adresse suivante :

lysclairepeu.cp@gmail.com.

Nous publierons les résultats à l’automne à l’occasion du Forum des associations, le 13 septembre prochain.

La deuxième étape, temps fort de notre campagne, se déroulera à l’occasion de notre semaine d’action du 5 au 11 octobre prochain. Semaine d’action qui comportera plusieurs événements (exposition, soirée ciné-débat autour du film « Libres » de J.P. Jaud à Ciné 220…). Elle se clôturera le samedi 11 octobre par une « Vélorution », manifestation en centre-ville, en faveur des circulations douces : piétons, rollers, cyclistes, personnes à mobilité réduite. Tous sont invités à se joindre à nous pour défendre une circulation « apaisée » respectueuse de chacun et respectueuse de la qualité de vie collective.