Alors que les ventes de voitures individuelles ont plus que jamais le vent en poupe et que leur part dans les émissions de gaz à effet de serre ne cesse de croître, la Loi d’Orientation sur les Mobilités (LOM), en cours d’adoption, va tenter l’indispensable révolution.
Dans un texte plus général dont les mesures prévues privilégient les modes de transports les moins polluants, alternatifs au tout-automobile (train, transports collectifs, usages collectifs de la voiture…)*, une part importante est consacrée au vélo sous toutes ses déclinaisons.
Un PLAN VÉLO prévoit la multiplication par 3 de l’usage du vélo pour atteindre une part de 9% des déplacements en 2024. Dotation annoncée : 350 M€ sur 7 ans (50 M€/an). Insuffisant, disent les associations. Mais c’est toujours bon à prendre.
Parmi les mesures de ce plan, citons :
L’assurance d’une continuité totale des itinéraires à vélo en tous lieux,
Indemnité vélo 400 €/an en entreprise (facultative) et 200 € dans la fonction publique (obligatoire) à partir de 2020,
Généralisation de l’apprentissage du vélo en primaire (à partir de 2022). Dès 2019, déploiement de plans de mobilité scolaire pour sécuriser les trajets domicile-école,
Généralisation du marquage de sécurité des vélos. Obligatoire 12 mois après la promulgation de la Loi pour les vélos neufs, 24 mois pour les vélos d’occasion,
Emport facilité des vélos dans les trains et autocars
Stationnement massifié sécurisé dans les gares.
Etc.
Il restera à mettre tout cela en application à tous les niveaux, dans toutes les collectivités.
L’ADEMUB, avec toutes les associations d’usagers, sera vigilante. Quand déciderons-nous enfin de sortir du tout-automobile ?
* Les transport aériens, très polluants et en forte augmentation, seront taxés, surtout les vols internationaux.
ADEMUB iNFOS n°67 Octobre 2019