Ça y est ! Ce que nous avions prédit de longue date est arrivé : plusieurs caravanes viennent de s’installer sur un terrain classé zone naturelle. aux Joncs Marins.
Cela fait des années que nous ne cessons de tirer la sonnette d’alarme. Sans résultat jusqu’à présent. Nous avons assisté, impuissants, à toutes les étapes. Les squatters sont très habiles. Ils ont commencé tout doucement à déboiser et nettoyer le terrain. Puis, pour pouvoir y introduire des matériaux, ils ont détruit la barrière métallique interdisant l’accès au chemin rural de la Marinière, pour permettre ainsi aux véhicules d’y pénétrer. Cela leur a permis, sans être nullement inquiétés, de rendre le chemin plus carrossable, de construire un muret en façade du terrain et de terminer, tout récemment, l’aménagement de la parcelle. Ils sont en terrain conquis.
A chaque étape, nous avons alerté la Mairie, photos à l’appui. Rien n’y a fait. Certes, certains procès-verbaux ont bien été dressés, mais sans arrêter en rien le processus d’intrusion. Nous avons demandé à rencontrer les responsables municipaux. Nous leur avons demandé de bloquer le passage en installant une double rangée de blocs de béton. En vain.
Dès que les caravanes sont arrivées, le samedi 12 décembre, nous avons secoué le cocotier. Des procès-verbaux ont à nouveau été dressés, nous dit-on. Nous n’en savons pas plus, car le dialogue avec la mairie n’est pas optimal là encore.
Maintenant que le mal est fait, il sera beaucoup plus difficile de faire partir ces caravanes et d’obtenir la remise en état, le reboisement de cette parcelle. Il faudra des mois, voire des années, de procédure pour faire partir les caravanes.
Aujourd’hui, la barrière restant ouverte, voitures et caravanes passent en vous saluant au passage. Sans vergogne.
Cela est grave, car c’est la porte ouverte au mitage des parcelles adjacentes. Bientôt, tout le secteur sera envahi. Les grandes manœuvres ont commencé. Côté mairie, on ne souhaite pas nous rencontrer. On se contente de nous distiller de bonnes paroles. Nous redemandons le blocage en urgence du chemin et n’arrêterons pas là nos actions. En toute légalité bien sûr !