Zone Immochan, située au sud du centre commercial
Cette zone, initialement prévue pour recevoir un prolongement du centre commercial avec, notamment une grande surface de bricolage, se trouve, depuis plusieurs années, en friche, mais entretenue, car n’ont été conservés que les arbres et arbustes présentant un certain intérêt paysager.
Nous ignorons totalement les projets d’Immochan pour cette zone.
L’ADEMUB propose : que cette zone soit convertie en espace boisé classé (EBC) au PLU de Brétigny. Le bois, situé en bordure est de la RD 19 et bordé au nord par le site désaffecté de l’Airial, est entouré par les champs de la plaine céréalière de Brétigny. Il est bordé, à l’ouest, par des bassins de rétention d’eaux pluviales creusés lors des travaux de doublement de la RD19. Les deux accès situés au sud et au nord de ces bassins, sont encombrés d’un amas croissant de déchets de toute nature, principalement végétale.
Bois de Beaulieu
On y pénètre difficilement, aucune entrée « officielle » n’étant apparente et, il est, de surcroît, tapissé pour une bonne partie de ronces, qui rendent la traversée difficile.
Il n’existe pas d’ailleurs de sentiers proprement dits, mais, sur une partie, les ornières de ce qui fut un chemin d’exploitation emprunté par les engins d’entretien forestier. Lorsqu’on y pénètre, difficilement, par le sud, on découvre une belle futaie d’un seul tenant d’arbres forestiers composée principalement de chênes pédonculés (Quercus robur), mais également, et ponctuellement, d’autres essences connues comme le frêne (Fraxinus excelsior), le charme (Carpinus betulus), le robinier faux acacia (Robinus pseudoacacia), le châtaignier (Castanea sativa) et quelques exemplaires de noisetier (Corylus avellana), d’aubépine (Crataegus monogyna), de laurier cerise (Prunus laurocerasus ), ainsi que quelques grappes de troène.
Manifestement, cette flore a souffert de la sécheresse estivale et on y dénombre un certain nombre de sujets morts ou très dégradés. Le bois a également subi l’attaque de parasites (probablement des chenilles) qui dévorent les feuilles. Avec la montée progressive du réchauffement, l’état sanitaire du bois risque de ne pas s’améliorer dans les années à venir.
En matière d’humidité, on rencontre, en bordure ouest comme au centre du bois, des fossés où, selon les saisons, l’eau s’écoule lentement. On dénote également la présence de deux mares dont l’une, plus petite, doit s’assécher en été. La plus grande est représentative de la mare forestière, relativement peu profonde, en pente douce, moyennement baignée de lumière, bordée de végétation ripisylve et probablement hantée par quelques tritons. Nous ignorons si elle résiste aux fortes chaleurs estivales.
Faune : peu d’oiseaux repérables par le chant. Nous avons aperçu un lièvre sur la route de l’Airial en bordure du bois.
L’orée du bois, au nord, a subi une profonde transformation comparativement à l’état désastreux dans lequel nous l’avions trouvé en décembre. Les tonnes de déchets et objets de tous ordres accumulés par les habitants successifs de l’Airial jusqu’à leur départ définitif ont été totalement enlevés, le talus artificiel, créé par cette accumulation, a été arasé. Il est possible à présent de sortir sur la route qui a été elle-même dégagée et rendue à nouveau accessible.
Quel va être le devenir de ce qui est le plus grand bois de notre commune et le plus remarquable, classé EBC dans le PLU ? Devenue propriétaire en 2019, quelle va être la politique de la commune dans les années à venir. Il a été question à plusieurs reprises de l’aménagement du bois pour le rendre accessible aux habitants.
Ce « projet » ne manque pas de nous inquiéter. Certes, un aménagement est nécessaire pour faciliter l’accès du matériel d’entretien. Quant au public, un petit aménagement en bordure peut se concevoir. Mais surtout pas une allée traversière.
L’ADEMUB propose : que ce bois soit classé en espace naturelle sensible (ENS)
Ball trap
Celui-ci est situé au lieu-dit La Ferme de Fresnes au sud de la Base 217. Ce ball trap, activité qui n’est pas sans inconvénient pour l’environnement naturel et humain (nuisances sonores), occupe anormalement, depuis pas mal d’années, un espace vert humide contigu à une mare importante que nous avions recensée officiellement en 2016. Le maintien de cette activité en ce lieu naturel, désormais inclus dans le périmètre de la Base 217, ne peut perdurer. De plus, pour accéder aujourd’hui à cet espace, devenu inaccessible lors de la création de la piste cyclable, les sportifs du fusil ont obtenu l’autorisation abusive d’y pénétrer en utilisant la piste cyclable en arrachant la barrière de protection à l’entrée de la piste près de l’IRBA.
L’ADEMUB propose : de libérer au plus vite cet espace vert et de le rendre à sa véritable vocation : celle d’un espace vert protégé, inclus dans la trame verte et bleue de la Base et de ses environs.
Plantations d’arbres le long de la RD19
Le département de l’Essonne, comme nous avons pu le constater, a procédé à la plantation de 2300 arbres tout au long de la RD 19 sur la commune de Brétigny à l’automne 2020. Nous avons découvert cette opération par hasard sur le terrain, une fois la plupart des arbres plantés. Nous avons appris a postériori sur le magazine municipal Paroles que cette plantation entrait dans le cadre de l’opération 30.000 arbres, opération décidée après les Assises de la Ville. Etonnement de notre part, alors qu’il nous semblait acquis que notre association et la population devaient être directement impliquées dans cette opération de reboisement de la Ville. Il s’agit donc pour nous d’une mise devant le fait accompli, en contradiction avec la politique de concertation que nos édiles prétendaient pratiquer, même si on peut considérer que la pandémie n’a pas facilité les choses.
L’ADEMUB propose : que prenne fin cette procédure, de type purement administratif, et que la campagne des 30 000 arbres reprenne rapidement son cours avec l’implication de tous comme nous l’avions demandé à maintes reprises dans nos courriers. Nous sommes donc prêts à nous y investir de nouveau à cette condition expresse.
L’Orme Fourmi et ses environs : classement maximal en zone agricole protégée (ZAP)
Cette zone agricole demeure le dernier espace non urbanisé à l’extrémité de la conurbation parisienne qui couvre la totalité des terres situées au nord. C’est un îlot champêtre dans un océan urbain. Cette zone, qui a échappé à une urbanisation intensive dans les années 70, doit être préservée dans sa totalité et donc classée en ZAP. Nous refusons d’exclure de ce classement la partie contigüe à la ferme…Il sera sans doute nécessaire d’y accepter en bordure le passage d’une route de contournement du centre-ville (réduite à deux voies de circulation).
L’ADEMUB propose : que la partie contiguë à la ferme soit classée en ZAP
Parc du château de la Fontaine
La gestion de ce parc public communal a évolué au cours de ces dernières années : tontes raréfiées et sélectives, la partie nord ne subissant qu’une ou deux interventions dans l’année. Il en est résulté une nette amélioration de la flore et de la faune terrestre, certaines fleurs, comme la primevère officinale (Primula veris), par exemple, étant réapparues.
La flore arborescente a perdu un certain nombre de sujets au cours des dernières années, la victime la plus récente étant le vieux catalpa (Catalpa bignonioides) qui a abandonné la partie en ce printemps. De nouvelles essences ont été plantées pour l’essentiel dans la partie centrale et basse du parc, pour constituer un arboretum dont les panneaux d’information ont été plantés à la fin de l’hiver. Ces sujets doivent être d’ailleurs intégrés dans le comptage de la liste des 30.000 arbres.
Nous souhaitons attirer particulièrement l’attention sur la partie nord du parc qui ne peut rester en l’état. Celle-ci a subi deux agressions importantes ces dernières années :
- La destruction, par la tempête de 1999, de près de 80% des arbres qui y étaient implantés ;
- La dévastation, plus récente, par la pyrale d’une grande partie des grands buis (Buxux sempervirens) disséminés dans la partie arborescente, ainsi que de ceux qui constituaient le labyrinthe.
L’ADEMUB propose : que l’ensemble de la partie nord et de l’arrière du château, autour du bassin, soient totalement réaménagés. La partie nord doit être totalement reboisée avec un choix d’arbres et d’arbustes sélectionnés en fonction des impératifs liés à la résilience au réchauffement de notre planète, et non seulement d’essences locales. On sait aujourd’hui, pour ne prendre qu’un exemple parmi d’autres, que le chêne pédonculé, qui hante en grand nombre nos forêts, résiste mal à cette succession d’étés caniculaires. Il importe donc de choisir d’autres essences, comme le chêne rouvre (Quercus petraea) ou le chêne chevelu (Quercus cerris), et le micocoulier de Provence (Celtis australis), désormais privilégié par la Ville de Paris. Il importe également de créer un nouvel aménagement décoratif à la place du labyrinthe, désormais disparu. La zone nord doit être classée en totalité en espace boisé classé (EBC) dans le PLU de Brétigny.
Domaine des Joncs Marins
Cet espace a d’abord été désigné « grand parc », puis, plus récemment « domaine » (Le Domaine des Joncs Marins), du moins pour la partie gérée par l’Agence des Espaces Verts (AEV) de la région Ile-de-France. Mais il y a tout le reste. Il faut savoir que cette zone a fait l’objet d’un mitage constant au fil des années, qui a appauvri le caractère vert de cet espace. Mitage qui continue, en tout cas dans son extrémité nord, dans la partie située entre le chemin de la Marinière et la rue de Valorge. Tout récemment encore, une parcelle a été investie illégalement par des caravanes qui en ont fait leur gîte permanent, et une autre a été totalement déboisée et dévastée par son propriétaire, sans que nous puissions savoir quel en est le but.
L’ADEMUB propose : que la ville de Brétigny se porte acquéreur des parcelles non-construites se trouvant, en bordure du chemin de La Marinière dans le prolongement de la zone UR5, et actuellement occupées (mitage) ou non, pour en avoir la maîtrise et procéder, dans la foulée, à des plantations de façon à prévenir toute nouvelle tentative d’incursion et d’occupation. Sont concernées plus particulièrement les quelques parcelles classées en zone A, mais actuellement non cultivées et en friche.
Bois Badeau : un petit bois et puis rien… ou presque
Fait à la fois d’espaces verts divers plus ou moins sauvages, et d’habitat dispersé, le quartier de Bois Badeau, proche des Joncs Marins, est le lieu où les risques d’urbanisation, sauvage ou non, ne sont pas nuls. Nous en voulons pour preuve le défrichement sauvage récent de trois parcelles d’un seul tenant, classées en zone naturelle eu PLU, au lieudit la Grande remise du Bois Badeau (1,4 ha) dans le but plus ou moins avoué de construire ou d’aménager pour y accueillir des caravanes. La ville aurait l’intention de préempter les parcelles concernées.
L’ADEMUB propose : que cette zone soit classée en espace boisé classé (EBC) à créer. Ce nouvel espace boisé, situé dans le prolongement du Bois Badeau, viendrait compléter celui-ci et augmenter d’autant sa surface, qui demeure actuellement assez limitée. Ces plantations entreraient dans le quota des 30 000 arbres à planter sur Brétigny d’ici à 2030. Il existe par ailleurs, toute proche de ces trois parcelles, une zone en grande partie boisée, située entre le chemin Cordeau et la rue de la Mare aux Pigeons dont il conviendrait de compléter le boisement et de classer l’ensemble en espace boisé classé.