La Ville a acheté les terrains de l’ancienne usine Clause et a présenté ses projets d’aménagement (agrandissement du parc et construction de 290 logements) pour cet espace de 3,5 hectares.
Pourquoi ce nombre de logements ? La cause est entendue : nous ne saurons pas sur quelles bases de calcul la Ville a abouti au projet de construction de ce nombre de logements supplémentaires pour équilibrer financièrement cette opération. Des m² de planchers, c’est la solution de facilité et ça évite de se creuser la tête pour trouver autre chose. Mais, ce faisant, le Maire porte à 2 570 le nombre total de logements construits sur le quartier Clause à la fin des opérations. Maigre consolation : cette fin est reportée à 2029 au lieu de 2026, pour maintenir le rythme actuel de 120/130 logements/an. Mais ça ne change rien au final et nous nous retrouverons avec 7 000 à 8 000 habitants de plus en 2030 et une ville qui tournera autour de 35 000 habitants. Avec tous les inconvénients d’une ville qui aura grandi trop vite. Qui sera alors aux affaires ?
Nous avons demandé qu’on réunisse enfin l’Atelier d’Urbanisme, actuellement en sommeil, pour mener une réflexion sur ce projet. On nous a accordé jusqu’au mois de septembre pour faire des propositions. Les premiers « ateliers de travail » ont eu lieu le 29 mai.
De toute façon, il n’est pas question pour nous de remettre en cause la répartition annoncée des surfaces disponibles (3,5 ha), les 2/3, soit un peu plus de 2 ha, devant être consacrés à l’extension du parc qui doit venir sur une grande largeur en façade de la rue Charpak. Il restera à répartir les 290 logements (moins si possible) sur un espace plus restreint, en périphérie du site, donc à faire appel à des collectifs de taille similaire à ceux existant alentour. Et en assurant au maximum la continuité biologique (nous y serons attentifs).
Et nous demanderons la mise en place d’une commission de suivi pendant la réalisation du programme.