Mardi 5 octobre, on nous annonçait une opération de démolition de construction illégale dans l’espace naturel des Joncs Marins, opération ordonnée par le préfet et faisant suite à une longue procédure.
L’Ademub qui dénonce depuis de nombreuses années ces violations du droit en matière d’urbanisme, ne peut que s’en réjouir, et espère que ce n’était là qu’un début, car la liste des constructions illégales est longue dans ce secteur de la commune.
C’est une 1ére étape, il ne faut pas en rester là, car il ne suffit pas de démolir. Il faut remettre immédiatement ces zones en leur état d’origine, c’est-à-dire un espace végétalisé, arboré. Il faut replanter immédiatement avec un suivi du service environnement de la mairie et l’appui de la police s’il le faut. Dans sa décision, le juge devra ordonner la remise en état des lieux. Sinon, de nouvelles installations reviendront rapidement, à l’exemple des parcelles C587-588, rue de Valorge, qui sont aujourd’hui en cours de préparation pour une installation sans permis, tout comme dernièrement chemin de La Marinière. De même il est urgent de procéder au plus tôt aux acquisitions foncières dans le Périmètre régional d’intervention foncière (PRIF) permettant ainsi d’avoir une maîtrise totale de cet espace.
Rappelons que Le maire, en tant que garant de la police de l’urbanisme sur son territoire, est le premier et principal échelon de cette lutte. Il lui est nécessaire d’intervenir le plus rapidement possible dès l’apparition des premières velléités d’infraction. Brétigny n’est pas la seule commune concernée, et la complexité des procédures permettant de maîtriser les constructions illégales, peut justifier que les communes s’organisent entre elles afin de structurer un pôle ressource, référent sur ce sujet.