Depuis 5 semaines, l’ADEMUB organise et participe à la manifestation mensuelle, le premier vendredi du mois, à Brétigny, contre les pesticides. Des manifestations semblables ont lieu dans toute la France, de 18h30 à 19h30, à l’appel de Générations Futures, avec signature d’une pétition qui dépasse 620 000 signatures (dont 200 brétignolaises). Lors de notre AG 2019, la participation à cette action a été validée lors du vote du rapport d’orientation.
Les pesticides (herbicides, fongicides, insecticides) agissent comme perturbateurs endocriniens, comme les phthalates, bisphénols, parabens, dioxines PCB…. Ils sont utilisés par tout un chacun et pas seulement par les agriculteurs et les jardiniers. Et les réglementations qui les concernent sont particulièrement hésitantes…
Les perturbateurs endocriniens agissent en mimant ou neutralisant l’action d’hormones, chez l’humain et l’animal, particulièrement les hormones sexuelles et reproductives, et les hormones thyroïdiennes. Ils peuvent être à l’origine d’obésité, de diabète type 2 (« gras »), de cancers, de maladies chroniques (rhumatismes en particulier), troubles neurologiques, stérilité. Pathologies qui ont explosé parallèlement à l’augmentation de production et d’utilisation de substances chimiques organiques.
Leur action ne répond pas aux critères de toxicité utilisés (dose minimale toxique, dose létale…). Ils sont en effet nocifs à dose faible, nocivité variable selon le sexe, l’âge et l’exposition : ils ont un effet cumulatif (effet « cocktail »). Le Roundup est 10 à 1000 fois plus toxique que le glyphosate (molécule découverte par Monsanto et tombée dans le domaine public) du fait d’adjuvants dont le POEA et l’APG. Or la majorité des tests de toxicité sont effectués sur le glyphosate seul.
De plus leur effet affecte la descendance (au moins sur 3 générations, comme on peut le voir sur le modèle « distilbène » médicament prescrit en France de 1950 à 1977 en « prévention » de fausse-couche), non par action directe sur ADN mais sur son expression, bloquée ou stimulée par des phénomènes de méthylation localisée des gènes.
Plus de précisions, consultez le site nousvoulonsdescoquelicots.org, et les publications de Christian Vélot, Généticien Moléculaire à Orsay et vice-président de l’association CRIIGEN.
Et surtout venez nous rejoindre le vendredi 5 juillet à 18h30 pour signer, faire signer la pétition, et faire la fête… si nous sommes assez nombreux. Le lieu : place du 11 novembre. A vérifier sur notre site.
ADEMUB iNFOS n°66 Juin 2019