Un nouveau plan de circulation en forme de labyrinthe
Une fois de plus, la mise en place d’un nouveau plan de circulation a été engagée sans concertation aucune, comme cela arrive aujourd’hui trop souvent. Pourtant, l’ADEMUB, association agréée, revendique depuis l’origine la mise en place d’une véritable concertation continue pour les déplacements dans le quartier Clause/Bois Badeau, et a dû batailler ferme pour l’obtenir par le passé.
Certes, pour l’essentiel, le tracé des voies était prévu dans le plan d’origine du quartier dans ses grandes lignes, avec, notamment, la suppression de la partie centrale de la rue du Bois de Châtres. Mais, ce qui nous gêne dans cette seconde phase du projet, c’est le principe de circulation adopté.
Ainsi, on dénombre, dans le schéma trop sommaire présenté à la page 7 du dernier « Paroles », une abondance de sens uniques avec une multiplicité de STOP, choix dont la pertinence nous échappe. On se croirait revenu dans les schémas de circulation des années 60-70, où l’on a abusé des sens uniques, ce qui a eu pour effet une accélération des vitesses dans nos villes On semble aimer les girations à Brétigny.
Un cas nous interroge particulièrement : la nouvelle rue du Bois de Châtres est à double sens entre la rue sans nom (rue de la Médiathèque ?) et le chemin des Floralies, puis à sens unique entrant entre l’avenue Clause et ce même chemin des Floralies. Question : que fait le conducteur d’un véhicule qui s’est engagé dans ce cul-de-sac pour rejoindre l’avenue Clause ? Et, au-delà des automobilistes, comment un cycliste va-t-il s’en sortir dans ce labyrinthe ?
Pour le moins, le principe de la zone 30 généralisée avec double-sens cyclable s’impose absolument, à la fois pour éviter au vélocipédiste des détours à n’en plus finir et pour apaiser la circulation et assurer ainsi notre sécurité.
A l’heure où certains de nos voisins (mais aussi des villes françaises) en reviennent sagement à la quasi-généralisation de la priorité à droite, Brétigny, toujours à la pointe, tourne le dos à l’avenir.