Le bâtiment (ce qu’on appelle le « résidentiel et tertiaire ») représente la plus grosse part des émissions de CO2 en France. Alors, autant commencer par les bâtiments publics, ce qui aura une valeur d’exemple pour tous. A Brétigny, il existe une petite centaine de bâtiments publics si on compte les écoles, les locaux sportifs, les salles publiques, les bâtiments administratifs… et tout le reste. Certes, certains bâtiments récents (annexe mairie, centre de loisirs Saint-Pierre…) ont été construits aux normes les plus récentes, mais, dans l’ensemble, un gros effort reste à faire, et certains bâtiments sont de véritables gouffres à énergie. Il n’existe aucun bilan énergétique pour l’heure des bâtiments publics à Brétigny.

La volonté existe, semble-t-il, mais, pour l’instant, la priorité est de faire un bilan exhaustif de l’état du patrimoine communal, y compris des deux acquisitions récentes : les châteaux de Rosières et de la Garde Depas. Une fois réalisé ce bilan, il faudra alors établir un choix entre ceux dont la démolition s’imposera et ceux qu’il conviendra de conserver. Un travail plus poussé sera, dans un deuxième temps, consacré à l’aspect énergétique, nous dit-on.

S’agissant d’un impératif urgent, imposé par le Grenelle de l’environnement et la Loi sur la transition énergétique, sans oublier le plan Climat du Val d’Orge, nous espérons que ce deuxième temps interviendra assez vite.

ADEMUB iNFOS n° 53 Janvier 2015