Le bâtiment représente en France 46% de la consommation totale d’énergie finale et 26% des émissions de gaz à effet de serre. D’où son importance dans la transition énergétique.
En 2012, le parc résidentiel français était composé de :
– 33,2 millions de logements dont 83,4% de résidences principales, 9,5% de secondaires et 7,1% de logements vacants. Surface moyenne de 41m² en 2010, soit un total de plus de 1,3 milliard de m² !
– environ 55% de maisons individuelles pour 45% de logements collectifs. 2/3 du parc a été construit avant 1974, c’est-à-dire avant la première réglementation thermique en France apparue après la première crise pétrolière de 1973.
La répartition de consommation moyenne d’énergie finale du parc français s’établit ainsi :
Chauffage : 65% – Eau chaude sanitaire : 11% – Cuisson : 6,5% – Autres usages ou consommations spécifiques : 17%.
Tous les postes sont en baisse depuis 1990 sauf les autres usages qui ont augmenté de 42% entre 1990 et 2011 à cause du niveau d’équipement en électroménager et des systèmes multimédias.
Le graphe ci-dessous montre que 63% des logements d’habitation présentent une consommation élevée puisqu’ils se situent dans les tranches D à G de la grille DPE (Diagnostic de Performance Energétique), soit plus de 150kWh/m²/an uniquement pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
La répartition de consommation moyenne d’énergie finale du parc français s’établit ainsi :
Chauffage : 65% – Eau chaude sanitaire : 11% – Cuisson : 6,5% – Autres usages ou consommations spécifiques : 17%.
Tous les postes sont en baisse depuis 1990 sauf les autres usages qui ont augmenté de 42% entre 1990 et 2011 à cause du niveau d’équipement en électroménager et des systèmes multimédias.
Le graphe ci-dessous montre que 63% des logements d’habitation présentent une consommation élevée puisqu’ils se situent dans les tranches D à G de la grille DPE (Diagnostic de Performance Energétique), soit plus de 150kWh/m²/an uniquement pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
Il n’y a que les logements construits après 2000 ou de construction antérieure mais entièrement rénovés qui sont dans les tranches A, B ou C.
Le graphe ci-contre montre l’évolution des réglementations thermiques dans les constructions neuves depuis 2000 pour arriver en 2020 à des « bâtiments à énergie positive » ou BEPOS : attention, si cette courbe paraît attirante, il ne faut pas oublier que cette contrainte ne touche et ne touchera que les constructions neuves avec un taux d’accroissement du parc d’environ 1% par an : c’est donc sur le parc existant que les efforts doivent porter…
La rénovation du parc existant se poursuit mais à un rythme trop lent pour satisfaire les objectifs fixés (facteur 4, Grenelle, etc.) malgré de nombreuses incitations financières (crédits d’impôts, éco-prêt à taux zéro, aides publiques aux copropriétés en difficulté via l’ANAH, etc.). Il existe pourtant des obligations pour les logements en copropriété de faire réaliser un audit énergétique pour les copropriétés de plus de 50 lots avec chauffage collectif et construites avant 2000 ou un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) pour les autres. Le processus de rénovation thermique d’un bâtiment collectif s’étale sur plusieurs années : discussions au sein du conseil syndical, phase de diagnostic thermique et architectural et pédagogie des intervenants (architecte, syndic, Bureau d’étude thermique), montage financier et vote d’un programme de travaux et réalisation des travaux. Si la rénovation énergétique est longue et laborieuse et parfois source de découragement, elle est cependant et à posteriori très appréciée des occupants tant par l’aspect esthétique de l’ensemble rénové que de la progression du confort thermique aussi bien en hiver qu’en été et de la (re)valorisation du bien permettant de s’y retrouver malgré les efforts consentis.
NDLR : Rapports dont sont extraits les graphes présentés, disponibles sur Internet :
1) ADEME –Bâtiment – Chiffres clés – Edition 2013
2) ADEME –Climat, Air et Energie – Chiffres clés – Edition 2013
3) La rénovation thermique des bâtiments en France – Enjeux et stratégie – ENERTECH-08/2012 – O. SIDLER
4) Rapport RAGE (Règles de l’Art Grenelle Environnement) 2012 – Analyse détaillée du Parc Résidentiel Existant
ADEMUB iNFOS n° 53 janvier 2015