La folle décision du président des États-Unis de se retirer des accords de Paris est une faute grave dans la guerre sans merci que doit livrer l’humanité contre le réchauffement climatique.

Fort heureusement, beaucoup de pays signataires de ce traité, et non des moindres, réagissent contre cette décision, tout comme plusieurs États américains et de grandes entreprises qui ont annoncé ne pas en tenir compte dans leur politique énergétique. Espérons que la raison l’emportera et que, compte tenu des procédures à respecter, cette annonce, qui ne fait pas l’unanimité dans le pays, tant s’en faut, ne trouvera pas sa traduction dans la réalité.

En France, l’arrivée au pouvoir de nouveaux responsables va de pair avec de nouvelles décisions : un budget de 15 Mds d’euros serait consacré à la protection de l’environnement. De nouvelles dispositions vont être prises pour sortir au plus vite des énergies fossiles, telles la fermeture des centrales à charbon en 5 ans, la prime pour le remplacement des véhicules diesel anciens, la fin des attributions de permis d’exploration d’hydrocarbures et l’interdiction de toute expérimentation d’exploration des gaz de schiste. Seront-elles à la hauteur de l’enjeu ?

N’oublions pas, en effet, les engagements pris par la France : division par 4 (facteur 4) des émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050. Et la Loi sur la transition énergétique du 17 août 2015 consacre l’objectif de réduire la consommation énergétique de notre pays de 50% en 2050 par rapport à 2012, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique (diversification des sources d’énergie) devant passer à 32% dès 2030.

L’arrivée à la tête du Ministère de la Transition écologique de Nicolas Hulot, l’initiateur du Pacte écologique et personnalité la plus en vue dans les milieux de l’écologie, ne peut que nous réjouir. Mais disposera-t-il d’une marge de manœuvre suffisante pour mener à bien ces objectifs ?

Réduire notre consommation énergétique et réussir la transition écologique, cela passe par l’instauration de l’économie circulaire, qui marque la fin de tous les gaspillages et l’usage parcimonieux de toutes nos ressources.

L’ADEMUB y travaille. Notre campagne de sensibilisation des Brétignolais entre maintenant dans sa 2éme année avec, en point d’orgue, notre semaine d’actions d’octobre sur le thème de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Nous souhaitons privilégier l’action dans les écoles en raison du caractère pédagogique de celle-ci. Nous avons sollicité la Municipalité dans ce but.

Tous sont appelés à prendre part à cette action collective contre le gaspillage alimentaire, en gardant à l’esprit la « légende du colibri  » chère à Pierre Rabhi et que chacun de nous puisse dire : « Je fais ma part »

Chers lecteurs, pour des raisons budgétaires ce numéro 60 paraît uniquement en version numérique. Nous reprendrons la version papier à l’automne. Nos cordonnées : courriel : contact@ademub.asso.fr – Site : www.ademub.asso.fr

ADEMUB iNFOS n° 60 juin 2017 Éditorial