Rue Danaux, samedi 12 juin 2021, 17h00 : Des centaines de véhicules automobiles ont envahi les deux côtés de la rue, d’un côté sur la totalité du trottoir, de l’autre côté tout du long de la chaussée sans aucun passage laissé aux éventuels piétons.
Comment font les piétons pour passer ? Ils doivent marcher au milieu de la rue, au risque de se faire renverser à tout moment, comme les cyclistes d’ailleurs, par les voitures de passage dans ce couloir fermé.
Mais pourquoi toutes ces voitures en stationnement illégal pendant des heures au mépris des droits des autres usagers ? Leurs propriétaires ou leurs passagers pratiquent tout simplement un sport ou assistent à un match dans le stade de rugby voisin !
Où était la police ce jour-là ? Sans doute en train de verbaliser les centaines d’automobilistes en stationnement illégal sur une autre rue de la ville.
Quand on est responsable de club et qu’on organise des manifestations sportives alors qu’on sait parfaitement qu’il faudra prévoir le stationnement de centaines de voitures, ou bien on n’organise pas de telles manifestations ou bien on prévoit un stationnement dans des conditions légales. Le mieux est de prévoir d’autres modes de déplacement, plus écologiques comme un transport collectif ou le vélo, à assistance électrique ou non… et on prévoit à l’avance les espaces de stationnement sur le site même et non sur l’espace public.
Combien de temps allons-nous devoir supporter encore ces pratiques d’avant-hier ?
Une action urgente des responsables politiques s’impose pour changer les choses en profondeur. Il faut sortir à tout prix du tout-automobile et lutter à fond contre l’invasion de nos espaces publics, places et rues, par cette horde d’engins polluants, bruyants et voleurs d’espace. La voiture occupe aujourd’hui 70% de l’espace public dans nos villes.
C’est une autre politique en matière d’urbanisme et d’aménagement qu’il faut mener au plus vite.