Dans les années 70, les scientifiques tirent le signal d’alarme : notre climat se dérègle.

Mais il faudra attendre le Sommet de la Terre à Rio-de-Janeiro en 1992 qui réunit des dirigeants politiques, des scientifiques, des diplomates, des représentants des ONG et des médias de 172 pays, pour aboutir à l’adoption de la Convention Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Cette convention reconnaît la responsabilité des activités humaines sur le climat et fixe comme objectif la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre et elle est adoptée, aujourd’hui, par 195 pays et l’Union européenne.

Les pays qui ont ratifié cette Convention, décident de se réunir chaque année dans le cadre d’une conférence internationale sur le climat appelée « Conference of the Parties » ou « COP ». Ces conférences ont pour objectif de faire le point sur le changement climatique et les solutions mises en œuvre pour y faire face et de négocier de nouveaux accords. La première conférence a eu lieu à Berlin en 1995 ; et Paris sera donc la vingt et unième.

Le protocole de Kyoto, en 1997, est le premier traité international à fixer des objectifs chiffrés en matière de gaz à effet de serre. 38 pays industrialisés s’engagent à réduire de 5,2 %, leurs émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 entre 2008 et 2012. Six gaz à effet de serre d’origine anthropique sont pris en compte : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O) et trois gaz fluorés (HFC, SF6, PCF).

Le protocole entre en vigueur le 16 février 2005 après de longues négociations ; mais tous les pays ne l’appliquent pas : les Etats-Unis, alors premier émetteur de gaz à effet de serre, refusent de le ratifier. Le protocole de Kyoto demeure aujourd’hui encore le seul instrument juridique international de régulation des émissions de gaz à effet de serre.

N.B. : Vous trouverez une information plus complète sur le site de France Nature Environnement d’où cet article est tiré : https://www.fne.asso.fr

ADEMUB iNFOS n° 54 Juin 2015