Dans la suite de notre inventaire des mares, nous procédons à un inventaire des parcs et espaces verts sur Brétigny…
Inventorier parcs et espaces verts est en effet le préalable à la qualification des trames « bleues » et « vertes », c’est-à-dire à la création des continuités écologiques dans notre commune. Le plus difficile : réduire l’impact des ruptures que constituent l’urbanisation continue et les voies de circulation.
La gestion différenciée des espaces verts publics pratiquée à Brétigny, utile certes à une meilleure préservation de la biodiversité (faune et flore) oublie cependant la prise en compte des continuités, notamment par une gestion propice à la biodiversité le long des routes et des chemins, sans oublier les espaces ouverts municipaux et ceux d’autres acteurs publics.
Notre premier inventaire a porté sur le bois de Beaulieu (propriété de la Sorgem), en bordure de la RD 19. Cet espace remarquable d’environ 15 hectares est laissé à l’abandon. Ne pas l’entretenir peut être un choix écologique : on favorise le développement d’une réserve de biodiversité. Mais le résultat est très mitigé : les chemins s’effacent, des déchets s’accumulent et les arbres renversés nuisent à l’équilibre et à la santé des autres.
Nous avons signalé à la mairie nos inquiétudes sur l’état de ce bois en suggérant des solutions en matière d’entretien.
L’état des Joncs Marins est aussi inquiétant : développement de dépôts d’ordures tant sur le domaine public que sur les parcelles privées, urbanisation anarchique, développement sans cohérence d’aménagements « de loisirs », etc.
Nous pensons qu’un état des lieux doit être fait, prenant en compte tous les éléments : environnement, foncier, inventaire des propriétaires, réglementation, bilan social et démographique, pour ajuster les limites à respecter et les objectifs en matière d’acquisition publique du foncier.
Enfin nous réitérons la nécessité absolue qu’il y a à protéger les terres agricoles situées entre les Joncs marins et le Carouge, au-delà des limites du domaine régional des Joncs marins. L’urbanisation ne doit plus progresser au détriment de l’agriculture de proximité.
ADEMUB iNFOS n° 57 Juin 2016