Brétigny ville à 30 km/h, le pari est-il en passe d’être gagné ? Pas encore, mais les choses avancent. Bientôt, pratiquement toutes les rues du centre-ville (après La Moinerie) seront en zone 30, avec double-sens cyclable pour les rues à sens unique.

Après de longues discussions et une évolution certaine de la part de nos édiles enfin convaincus de l’importance d’une circulation apaisée, source de sécurité et de convivialité, Brétigny va prendre un nouveau visage. D’autres villes l’ont déjà fait un peu partout en France et leur nombre va croissant. Nos automobilistes vont devoir s’adapter à la présence de vélos dans les deux sens de circulation (c’est déjà le cas à La Moinerie et avenue Clause). Et les piétons marcheront en meilleure sécurité et plus confortablement. Une forte campagne d’information auprès des usagers nous paraît indispensable.

Les travaux d’aménagement sont normalement prévus pour le printemps. De même que les travaux pour le nouvel aménagement, plus global, du boulevard de la République, où s’appliqueront les mêmes règles. Il faudra ensuite étendre ces zones apaisées dans toute la ville, principalement dans les zones résidentielles où le piéton devrait être roi. Une priorité : le quartier Clause-Bois Badeau où les constructions se développent désormais à un bon rythme. De nouvelles voies y ont été créées récemment. Reste à surveiller leur aménagement. Piétons et cyclistes doivent y être prioritaires avec des rues en zone 30, voire en zone de rencontre (vitesse limitée à 20km/h et priorité piétons sur toute la largeur de la voie).

Prochainement viendra également la mise en place d’un itinéraire cyclable reliant la gare de Brétigny à l’IRBA (La Base). Les travaux porteront essentiellement sur un nouvel aménagement, rendu nécessaire par la sécurisation des cyclistes comme des piétons, entre le giratoire Jean Mermoz et l’entrée de l’IRBA, après le passage sous la RD 19. Travaux d’autant plus nécessaires qu’on attend un accroissement du volume de circulation dans tout le secteur.

Il va sans dire que l’ADEMUB a pris et prendra encore une part active à la concertation légale pratiquée dans l’élaboration de ces divers aménagements.

Il restera encore à revoir totalement l’aménagement de la place du 11 novembre, au cœur de notre ville, qui doit être rendue aux piétons. Nous nous interrogeons sur le devenir de cet espace, dossier en souffrance depuis des années et sur lequel rien ne transparaît pour l’heure. Nous entendons bien, là encore, participer activement à la réflexion et ne pas nous retrouver face à un projet déjà ficelé.