Un été 2019 exceptionnel marqué par des vagues de chaleur, la mer de glace en pleine débâcle, des incendies monstrueux, une sécheresse une fois de plus hors norme, un ouragan « Dorian », plus dévastateur que jamais… Les scientifiques s’inquiètent tous de l’accélération de ces phénomènes, exceptionnels hier, devenus la norme aujourd’hui.

Le bilan climatologique : En France métropolitaine, l’été 2019 classé au 3éme rang des étés les plus chauds derrière 2003 et 2018 avec en moyenne sur la saison une température supérieure à la normale de 1.7°. Dans le monde (hors épisode El Niño) les mois de juin et juillet ont été les plus chauds jamais enregistrés sur la planète. On dépasse de 1.2° les moyennes de l’ère préindustrielle, nous signale l’Organisation Météorologique Mondiale.

Plus 1.7° pour la France, plus 1.2° pour le monde, les effets de ces écarts sont considérables car ce sont des écarts à la moyenne et ils se creusent d’année en année.

Pour la France c’est une sécheresse exceptionnelle, des cours d’eau anormalement bas, des arbres comme le chêne qui meurent de soif, des raisins confits sur pied dans les vignes etc.… Dans le monde, de formidables incendies qui embrasent la Sibérie, moins médiatisés les incendies en Bolivie sont tout aussi catastrophiques, des nuits très chaudes au pôle Nord (+ de 20°), des coups de chalumeau sur les glaces au Groenland, en Arctique et sur les glaciers en Europe.

C’est un fait : il faut changer au plus vite nos modes de vie… et mettre en place la transition énergétique et la résilience (résistance), question de survie pour l’humanité. Il faut revoir nos modes de déplacements, traiter les passoires énergétiques, concevoir des villes avec beaucoup de végétation, d’eau, une architecture favorisant la circulation d’air pour ne pas créer d’îlots de chaleur. C’est conserver et protéger nos espaces naturels et leurs zones humides, les rendre accessibles aux habitants. À Brétigny, l’opération 30 000 arbres, l’extension du parc Clause, la protection du Bois de Beaulieu montrent qu’on commence à prendre la mesure du dérèglement climatique, mais il reste encore beaucoup à faire.

Sortir du « tout automobile » : le projet de Loi sur les Mobilités (LOM) avec un Plan VÉLO prévoit la multiplication par 3 de l’usage du vélo pour atteindre une part de 9% des déplacements en 2024. L’ADEMUB s’investit chaque année : Vélorution, Festivélo, prochainement l’Atelier Vélo Participatif dans le quartier Clause.

Sur les projets d’urbanisme et d’aménagement, l’ADEMUB ne manque pas de donner son avis, comme dans l’enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération Cœur d’Essonne (SCOT) ou dans le projet controversé de l’entrepôt logistique Parcolog au Plessis-Pâté.

Soutenir les riverains de la RD19 et de la rue Brossolette qui constatent que les impacts sonores vont croissant et deviennent une véritable nuisance.

Animer une campagne d’informations de nos concitoyens sur le dérèglement climatique avec du 13 au 19 octobre une semaine d’actions ponctuée par une exposition et animation le dimanche, une soirée ciné-débat le jeudi et, le samedi, la visite du SIRTA (Site Instrumental de Recherche par Télédétection Atmosphérique) à Saclay.

Ce numéro vous donnera un bref aperçu de nos actions, et, nous espérons vous retrouver nombreux à venir nous rejoindre et participer à notre combat.

ADEMUB iNFOS n°67 Octobre 2019