La Fédération Française de Rugby a retenu, samedi 10 décembre 2011, deux sites candidats pour accueillir son futur grand stade : Evry Centre-Essonne et Thiais-Orly. Le site de la base aérienne a donc été écarté. C’est plutôt un soulagement pour l’ADEMUB : ci-dessous, la position que nous tenions en septembre 2011.
L’Agglo du Val d’Orge, candidate à l’installation d’un grand stade national de rugby (82 000 places) sur les 200 hectares dévolus par l’État sur la commune du Plessis-Pâté, a lancé à grands frais une campagne de lobbying auprès de la Fédération française de rugby, promoteur du projet. Sur les 6 villes sélectionnées par la FFR, l’Essonne en compte 3 : Massy, Evry-Ris et Brétigny-Le Plessis-Pâté. Les chances du Val d’Orge nous semblent réduites pour plusieurs raisons. D’abord son éloignement de Paris, puis l’absence d’un réseau de transports nécessaire à ce type d’équipement. En outre, un tel projet n’est pas neutre en termes d’urbanisation. Il s’accompagne de nombreux équipements (terrains d’entraînement et installations annexes, hôtels, restaurants, magasins…) constitutifs d’un milieu urbain. Cela, ajouté au projet de l’Agglo d’y installer un complexe de bureaux et de laboratoires de recherche, dont on ne sait rien pour l’instant, sauf à faire appel à de grands groupes internationaux, conduirait à une urbanisation excessive que nous refusons. Le plateau de Vert-le-Grand, y compris les 140 ha de terres en culture sur le nord de la base, doit conserver sa vocation à dominante agricole. Pour les protagonistes de la reconversion de la base, tout doit être bouclé rapidement, puisque la signature du « contrat de redynamisation » par l’État et les collectivités bénéficiaires doit intervenir avant la fin de l’année. Or, la ville choisie pour l’implantation du grand stade ne sera pas désignée avant juin 2012. Les élus du Val d’Orge sont-ils prêts à attendre cette date et son hypothétique résultat ?