Le pavillon des Sorbiers restauré fait l’objet de toutes les attentions et quelques manifestations s’y déroulent depuis quelque temps. Mais que fait-on des autres éléments remarquables de notre patrimoine bâti ? Certains d’entre eux se trouvent dans un état d’abandon tel qu’ils sont menacés de disparition.
C’est d’abord le cas du pigeonnier du parc du château de la Fontaine et du site qui l’entoure. Ainsi, non seulement le pigeonnier, envahi par la végétation et raviné par les pluies, menace ruine, mais c’est l’ensemble qui se dégrade, victime d’un vandalisme récurrent favorisé par l’état d’abandon et la destruction des clôtures. Divers objets jonchent les pièces d’eau, notamment les barrières qui y ont été jetées et servent au franchissement du ruisseau. Ce site exige une intervention urgente pour le préserver d’une détérioration rapide. Et quid de la ferme, en partie en ruines et à l’abandon elle aussi entre autres à cause de l’incurie du département.
Ajoutons-y le château de Rosières et celui de La Garde Depas, dont l’état suscite beaucoup d’inquiétudes. Certes, la Ville vient tout juste de les acquérir après de longues négociations avec l’Etat, qui n’ont que trop duré. Mais il va maintenant falloir les préserver, eux aussi, d’une dégradation accélérée. Le coût risque d’en être élevé. Mais des choix devront être faits pour permettre aux Brétignolais de bénéficier de locaux qui manquent tant dans notre ville. Les associations revendiquent depuis longtemps une maison des associations qui devrait leur permettre de disposer d’un espace propre pour ranger documents et matériel et de salles pour se réunir.
Une meilleure répartition des investissements permettrait de valoriser le patrimoine des divers quartiers de Brétigny.
Bulletin ADEMUB iNFOS n°50 Janvier 2014