La naissance de la nouvelle agglomération Cœur d’Essonne s’accompagne de la mise en place d’instances réglementaires de concertation dont le Conseil local de Développement.

Sa mission est consultative (son utilité repose donc sur la bonne volonté des élus de l’agglomération) mais elle porte sur des sujets importants qui peuvent impacter le développement de nos 21 communes : projet de territoire, Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), Plan climat-air-énergie territorial (PCAET).

Au travers de ces appellations barbares à consonance technocratique se décident bel et bien les lignes directrices de notre cadre de vie au niveau local, les forces directrices auxquelles les communes devront se conformer, mais aussi la mise en œuvre dans notre environnement immédiat d’orientations régionales ou nationales. Bien évidemment nous avons souhaité être contributeurs, malgré les limites de l’exercice et l’effort qu’impose le fonctionnement des administrations publiques.

Il va de soi que nous ne sommes pas en mesure d’être compétents pour 21 communes et que la représentation des associations environnementales doit légitimement être prise en compte, d’autant que, par essence, plus que toute autre organisation de la société civile, elles portent une réflexion en terme de développement durable et d’intérêt collectif.

C’est la position que nous avons âprement défendue face aux responsables du développement durable de l’agglomération, aux côtés de la fédération locale Orge Hurepoix Environnement à laquelle nous adhérons. Nous ne pouvons pas imaginer que les associations environnementales ne puissent pas intervenir sur tous les dossiers qui seront étudiés pour des raisons de conflit de représentativité. Espérons donc que nous avons été entendus et qu’au moins 2 représentants des associations environnementales seront présents dans le Conseil local de développement.

Pour l’ADEMUB, des décisions doivent être prises pour la préservation des terres agricoles dans cette agglomération qui a déjà payé un lourd tribut à l’urbanisation. Et, nous pensons, à cet effet, que le pôle agrobiologique est un modèle qui doit être cloné. L’agriculture biologique de proximité est une composante importante de l’économie circulaire, économe en ressources et préservant l’environnement. En empruntant au titre du film de notre dernière séance à Ciné 220, notre slogan pour le projet de territoire sera : « Nous demandons une Agglomération Zéro phyto et 100% bio ! ».

ADEMUB iNFOS n°62 Janvier 2018